Étudier au Brésil, c’est vivre une aventure éducative et culturelle unique, pleine de nouvelles opportunités et de défis à relever pour enrichir son parcours. Les différences entre les systèmes universitaires et les cultures brésilienne et française méritent qu’on les explore pour mieux comprendre ce qui t’attend si tu choisis cette destination.
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Le système d’enseignement supérieur est divisé en plusieurs types d’établissements : universités publiques (dont les meilleures sont très sélectives), centres universitaires, instituts technologiques et facultés privées. Les étudiants doivent passer un examen d’entrée : le Vestibular, ou l’ENEM (Exame Nacional do Ensino Médio). Ces examens sont souvent (mais pas toujours) en portugais.
L’année universitaire est généralement divisée en deux semestres : un premier semestre de mars à juillet, un second de août à décembre.
Pour les cursus en premier cycle (Graduação) :
Pour les cycles supérieurs (Pós-graduação = post-graduation) :
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L’accent est souvent mis sur la transmission des savoirs classiques, les cours magistraux restent fréquents, mais il y a aussi de plus en plus de filières ou matières qui adoptent des pédagogies actives, des travaux de groupe, des projets. (Ce changement est plus marqué dans les universités de pointe)
La sélection est forte, surtout dans les universités publiques réputées. L’admission dépend des résultats au Vestibular ou à l’ENEM, mais aussi des quotas, de la région, etc.
De plus, la majeure partie des cours est en portugais. Pour les étudiants étrangers, cela peut représenter une barrière s’ils ne parlent pas bien la langue. Certains programmes (masters, échanges) offrent des cours en anglais, mais c’est moins fréquent qu’en France.
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Pour le logement, il y a peu de résidences universitaires dans beaucoup d’universités. La plupart des étudiants internationaux ou locaux doivent trouver en colocation ou dans le privé. Le coût de la colocation peut tourner autour de ~ 300 €/mois dans les grandes villes (charges, internet inclus) pour une chambre partagée. Cela peut être moins cher dans les villes plus petites.
En ce qui concerne la vie quotidienne, les dépenses comme internet, transport, alimentation peuvent être moins élevées qu’en France, selon la ville. Par exemple, une carte SIM/téléphonie prépayée revient nettement moins cher.
Au Brésil, parler portugais est indispensable pour vivre au quotidien. Même si certaines universités admettent des étudiants étrangers via programmes d’échange, la maîtrise de la langue locale aide énormément pour s’intégrer.
Pour finir, Il y a beaucoup de vie sociale autour des clubs, associations universitaires, mais tout dépend de l’université, de la ville, etc.
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Généralement, la chaleur humaine et la convivialité sont des traits forts des Brésiliens : accueil chaleureux, vie de rue animée et échanges sociaux spontanés. Les contacts physiques, les sourires et les salutations affectueuses sont fréquents, même entre personnes qui se connaissent peu, ce qui crée rapidement un sentiment de proximité et d’inclusion.
Néanmoins, dans le milieu académique, le respect envers les professeurs reste important, mais la hiérarchie est souvent moins rigide qu’on pourrait le penser. Les enseignants peuvent être accessibles et proches, encourageant les étudiants à poser des questions et à participer activement. Cette proximité informelle favorise un climat d’échange agréable et renforce le lien entre étudiants et professeurs, tout en respectant les codes de politesse et de discipline propres au contexte brésilien.
Au Brésil, le système public, Sistema Único de Saúde (SUS), est gratuit et accessible à tous, y compris aux étudiants étrangers. Il couvre les soins de base et les urgences, mais les temps d’attente peuvent être longs et la qualité varie selon les régions. Beaucoup d’étudiants choisissent donc un plan de santé privé, plus rapide mais payant : une consultation coûte en moyenne entre 100 et 600 BRL (20-120 €).
Prévoir une assurance santé reste vivement conseillé pour éviter des frais élevés en cas d’hospitalisation ou d’imprévu médical. Certaines universités exigent même une couverture complète dès l’inscription. En général, compte environ 30 à 60 € par mois pour une bonne protection santé au Brésil.
Pour étudier au Brésil (plus de 90 jours), tu devras obtenir le visa VITEM IV étudiant si tu viens pour un programme régulier, un échange, ou un stage non rémunéré.
Aussi, tu devras probablement faire reconnaître ton diplôme de secondaire ou baccalauréat par l’État brésilien, plus précisement par le “Conselho Estadual de Educação” pour pouvoir t’inscrire.
Pour que tu sois admissible, il y a également une possibilité d’épreuves de niveau de langue : examen Celpe-Bras pour attester ta maîtrise de portugais, selon l’université ou la région.
Si tu veux étudier au Brésil, prépare-toi à vivre une expérience intense, chaleureuse, culturellement enrichissante. La barrière de la langue (portugais) et les différences dans les méthodes d’enseignement seront des défis, mais qui se surmontent avec de la préparation. En échange, tu gagnes : un coût de vie souvent plus abordable, une culture très vivante, des contacts humains riches, et une ouverture d’esprit.
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Adam de la team STUDCORP.