En France, on conçoit les campus comme des ensembles de bâtiments universitaires. On est loin de l’ambiance américaine. Aux États-Unis, les campus sont de vrais lieux de vie. Ils ressemblent à de petites villes. On y trouve des logements, des salles de sport, des magasins, mais aussi des fastfoods.
Le cout des universités est extrêmement différent. En France, c’est l’état qui prend en charge la majeure partie des frais de scolarité des étudiants.
Alors qu’aux États-Unis, l’université peut couter des milliers, voire des dizaines de milliers d’euros.
En France, la vie associative existe mais reste secondaire pour réussir à l’université. Cela se voit notamment dans la place du sport universitaire. Aux États-Unis, elle fait partie intégrante de la culture étudiante. Les étudiants sont fiers de représenter leur université dans les équipes sportives. Cette fierté se manifeste à travers les sweats, casquettes ou tee-shirts aux couleurs du campus. Même ceux qui ne font pas de sport participent à cette culture collective. Les États-Unis valorisent le sport et la vie associative sur les campus. Cette organisation existe grâce au faible volume de cours chaque semaine. Une semaine type aux USA compte 10h de cours, contre 20h en France. Ce temps libre pousse les étudiants à s’impliquer dans des activités extrascolaires. En France, les études restent la priorité. Cela explique le faible nombre d’associations actives et l’absence de fraternités et sororités sur les campus.
Les étudiants français font rapidement leurs choix d’orientation et se spécialisent dans un domaine. Aux États-Unis, les étudiants ont plus de liberté et peuvent adapter leur choix de cours. Ainsi, il est possible de tester durant la première année différents domaines pour voir ce qui nous correspond et nous plait le plus.
En France, quelques universités mettent en œuvre des cérémonies, mais la plupart se contentent d’une réponse sur internet incitant l’étudiant à récupérer son diplôme au secrétariat.
Aux États-Unis, cet aboutissement étudiant est un évènement marquant dans la vie des universités américaines. Ce moment devient un souvenir unique pour les étudiants mettant en avant leur réussite et leur fierté. Un rituel d’envergure avec des tuniques, des chapeaux et des diplômes remis en main propre.
En France, les horaires sont beaucoup plus restreints. Des fermetures durant le weekend, les vacances, les jours fériés. D’ailleurs, rares sont celles ouvertes tard le soir.
Les bibliothèques universitaires américaines sont omniprésentes sur les campus. Certaines universités comme Harvard peuvent en avoir 70. De plus, elles sont généralement ouvertes 24h/24 et toute la semaine.
Les soirées étudiantes françaises sont le plus souvent dans des appartements, dans les bars ou boites de nuits.
Aux États-Unis, grâce à l’engouement autour des fraternités, de grandes soirées sont organisées dans les maisons leur appartenant. En plus de cela, les étudiants vivent tous (ou presque) sur le campus. Ainsi, l’engouement autour des soirées est d’autant plus important.
Les bourses françaises sont octroyées en fonction des ressources de l’étudiant. Les étudiants les plus défavorisés recevront des bourses plus importantes.
Le système américain marche différemment et les bourses sont octroyées au mérite. Elles viendront récompenser les étudiants ayant de bons résultats, ceux jugés comme de bons éléments grâce à leurs activités extrascolaires, etc.
Maxime de la team STUDCORP.